Le pétrole commence la semaine dans le rouge, plus bas pour le Brent

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Publié par West Capital le 10 février, 2020.
Tags: Pétrole, Opep, demande

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole étaient en baisse lundi, toujours affectés par les inquiétudes sur la demande chinoise et les atermoiements des membres de l'Opep+, le Brent touchant un plus bas depuis plus d'un an.

Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 54,20 dollars à Londres, en baisse de 0,50% par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril américain de WTI pour mars perdait 0,58%, à 50,03 dollars.

A la reprise de la cotation après la pause du week-end, le Brent a touché 53,63 dollars, soit un plus bas depuis le début du mois de janvier 2019.

"Les prix du pétrole continuent d'évoluer à la baisse" du fait "des craintes pour la demande" de brut, a résumé Naeem Aslam, analyste chez Avatrade.

La Chine, premier consommateur d'or noir frappé par l'épidémie de coronavirus dont le dernier bilan fait état de plus de 40.000 personnes contaminées pour quelque 900 décès, ne connaissait lundi qu'un semblant de reprise du travail.

Le pays reste largement paralysé par la psychose de la pneumonie virale et plusieurs régions, abritant des dizaines de millions d'habitants, restent soumises à des restrictions de déplacement.

Les membres de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés via l'accord Opep+, dont la Russie, peinent à trouver une réponse à la fois consensuelle et adaptée au ralentissement attendu de la consommation chinoise, ce qui pèse sur les prix.

Après plusieurs jours de réunion, son comité technique conjoint (JTC) de l'Opep+ a recommandé de prolonger l'accord de réduction de la production de pétrole jusqu'à fin 2020 et de procéder à une réduction additionnelle jusqu'à la fin du deuxième trimestre, a affirmé samedi le ministre algérien de l'Energie.

Mais "la Russie a demandé plus de temps pour décider si elle soutenait" cette proposition, a expliqué Tamas Varga, de PVM.

Un temps évoqué, l'avancée de la prochaine réunion ministérielle, prévue initialement début mars, est également toujours en suspend.

Le ministre azerbaïdjanais de l'Energie Parviz Shahbazov l'a toutefois jugé peu probable, selon l'agence étatique russe TASS qui a rapporté ses propos dimanche.

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